Commission Enquête Chine
Communiqué n°4, 13 janvier 2021
La Commission Enquête Chine poursuit son travail d’information et de mobilisation pour la libération des syndicalistes de Hong Kong arrêtés et l’abandon des poursuites à leur encontre. Elle a décidé de s’adresser de nouveau à l’ambassade pour être reçue.
Dans une interview que la « Lettre d’information Chine »* va publier prochainement, Carol Ng, la présidente de la confédération syndicale HKCTU arrêtée le 6 janvier au petit matin et libérée au bout de 36 heures de garde à vue épuisantes, affirme : « M’accuser d’avoir participé à la primaire au nom de la HKCTU dépasse les bornes. Les élections sont garanties par la loi fondamentale de Hong Kong. A travers moi, c’est la HKCTU qui est visée comme syndicat. Le régime ne nous voit donc pas d’un bon œil. C’est aussi une attaque contre les droits ouvriers, le droit à s’organiser et le droit à la négociation collective. »
Liberté pour tous les syndicalistes, pour tous les militants !
Abandon de toute poursuite et levée de toute inculpation !
La Commission Enquête Chine publie dans le document joint une première liste de signataires de la pétition du 7 janvier. Elle invite les signataires à poursuivre cette campagne pour les droits ouvriers et les libertés démocratiques, elle invite les syndicalistes à faire connaître la pétition dans leur syndicat et plus largement à tous les citoyens attachés à la défense de ces droits. « Il est très important que les organisations syndicales internationales se mobilisent, que les appels des syndicats nationaux se multiplient », explique Carol Ng. Si vous ne l’avez encore fait, signez l’appel en cliquant ici.
* La « Lettre d’information Chine » est publiée deux fois par mois par la Commission Enquête Chine (22 numéros, 20€ ; informations à : comenchine@wanadoo.fr).